Anem oc ! Per la lenga occitana !" Sous des banderoles rouges et or frappées de la croix occitane, près de 30 000 personnes (20 000 selon la police) ont manifesté hier après-midi à Toulouse pour la reconnaissance de l'occitan dans l'enseignement et la culture.
Place de l'Europe, tout un symbole
La manifestation a démarré de la place de l'Europe, lieu symbolique choisi pour déplorer que la France n'ait pas encore ratifié la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Elle s'est terminée sur la place du Capitole avec les concerts de Nadau et Lo Còr de la Plana.
"Pour montrer que l'occitan a de l'avenir", des centaines d'enfants des écoles calendretas manifestaient à l'avant du cortège aux côtés de la Convergencia occitana. Derrière une grande statue de Jean Jaurès - le député socialiste de Carmaux considérait que l'occitan est une ouverture aux langues romanes et au monde -, suivaient la candidate écologiste à la présidentielle Eva Joly, le président socialiste du Sénat Jean-Pierre Bel et le député (Modem) des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle représentant François Bayrou, aux côtés du maire de Toulouse, du président de Midi-Pyrénées et des élus occitans.
Les politiques présents
"L'offre de langues régionales doit être obligatoire dès la maternelle, a déclaré Eva Joly. En Norvège, le gouvernement a payé pour sauver la langue des Samis (Lapons) qui a aujourd'hui une émission quotidienne d'une heure à la radio nationale". Pour sa part, Jean-Pierre Bel a promis, si François Hollande est élu, "une loi qui fixera un cadre à l'enseignement des langues régionales et à leur développement dans la culture et les médias. Actuellement, avec la pénurie d'enseignants, les postes de langues régionales sont supprimés en premier".
Même si les langues régionales sont reconnues dans la Constitution depuis 2008, le Palois David Grosclaude, conseiller régional (Parti Occitan) d'Aquitaine, estime qu'"il faut modifier l'article 2 qui stipule que le français est la langue de la République car il sert d'argument pour ne pas développer les langues régionales. Le nombre de calendretas augmente mais pour que l'occitan se développe, il faut que les enfants l'entendent à la télévision. C'est la seule langue parlée par un million de personnes qui n'a pas de télévision !"
Une foule bigarrée
La foule bigarrée a défilé sous le soleil toulousain au son des cornemuses, des flûtes et des accordéons, en portant des banderoles mentionnant les noms des calendretas, bérets ou casquettes vissés sur la tête. Les Muretains ont emmené deux statues de géants représentant Janus et Pierre II d'Aragon, mort à la bataille de Muret en 1213. Les manifestants sont venus du Comminges, de Gascogne, de Narbonne, d'Agde, de Montpellier, de Millau, du Vivarais, d'Aquitaine, de Charente et même d'Allemagne... comme Claude, 51 ans, ancien Toulousain parti vivre à Fribourg-en-Brisgau en 1981. "J'ai fait 1200 kilomètres pour manifester, dit-il. L'engouement pour l'occitan se développe - il n'y avait que 3000 personnes à la première manifestation en 1984 - mais on a encore honte de notre langue. Ce n'est pas le cas en Allemagne. Dans le Bade-Wurtemberg, tout le monde parle le Badisch le long du Rhin et le Schwabisch plus à l'est. Et il y a des chaires d'occitan dans les universités de Friburg et de Heidelberg !"
08/04/2012
30/03/2012
L'occitan en Béarn, combien de divisions?
Les écoles calandreta sont à la pointe de la mobilisation en faveur de la langue du pays, l'occitan du Béarn.
L'occitan, le béarnais, le gascon, voire - encore en usage chez nos chers anciens - le « patois » : tous ces mots désignent une seule et même langue, millénaire. Or c'est cette langue-là, plurielle, puisqu'on ne la parle pas de la même façon à Béziers et à Pau - et même avec des différences entre Laruns et Béost… - vecteur d'une culture qui a largement préexisté au français, que défendront des manifestants venus de 32 départements du sud de la France, demain samedi, à Toulouse.
Le même jour, des Basques défileront à Bayonne, des Catalans à Perpignan, des Bretons à Quimper, des Corses à Ajaccio, des Alsaciens à Strasbourg, etc.
Ce qu'ils veulent
Que réclament-ils ? Une loi qui donne à ces langues un cadre légal, pour une vraie politique publique en leur faveur.
Que pèsent-ils politiquement ? Ils avaient été 25 000 manifestants, l'année dernière, à Carcassonne. Élu de la Fédération régions et peuples solidaires (Europe Ecologie) au Conseil régional d'Aquitaine, David Grosclaude (Artix), très engagé dans l'organisation des précédents rassemblements occitans, considère que 60 000 personnes globalement réunies constituerait un succès. Surtout, que représentent-ils en termes de locuteurs, c'est-à-dire d'utilisateurs plus ou moins habituels de la langue ? Une étude du Conseil régional et des cinq départements d'Aquitaine (2008) a montré que 12 % des Béarnais et habitants de la Gascogne maritime (Bayonne, Bidache, etc.) parlent l'occitan couramment, ou suffisamment pour tenir une conversation courante.
Attachés à la « lenga noste »
Cependant, dans les Pyrénées-Atlantiques (hors Pays Basque), 52 % des personnes interrogées déclarent être tout à fait attachées (20 %) ou plutôt attachées (32 %) à la langue du pays, dite « lenga noste » ou encore « lenga mairana ».
Plus : 78 % considèrent que l'apprentissage de l'occitan est un « signe d'ouverture » (contre 13 % « un signe de repli »). Et le consens est massif (82 %) quant au bien-fondé d'actions en faveur de la langue à mener par les collectivités publiques.
Mais la réalité est celle-ci, pour le seul enseignement primaire : en Béarn, 458 écoliers du public sont scolarisés en classes bilingues (2,6 % des effectifs). Auxquels s'ajoutent 340 élèves « immergés » (chiffres rentrée 2011) dans les écoles associatives calandreta. Et une poignée dans le privé (Igon).
À Toulouse, le cortège (14 h) reliera la place de l'Europe à la place du Capitole. Plusieurs cars sont organisés au départ du Béarn.
(1) Renseignements sur : 2012@manifestarperloccitan.com et aux 05 34 44 97 11 / 06 21 75 33 81.
L'occitan, le béarnais, le gascon, voire - encore en usage chez nos chers anciens - le « patois » : tous ces mots désignent une seule et même langue, millénaire. Or c'est cette langue-là, plurielle, puisqu'on ne la parle pas de la même façon à Béziers et à Pau - et même avec des différences entre Laruns et Béost… - vecteur d'une culture qui a largement préexisté au français, que défendront des manifestants venus de 32 départements du sud de la France, demain samedi, à Toulouse.
Le même jour, des Basques défileront à Bayonne, des Catalans à Perpignan, des Bretons à Quimper, des Corses à Ajaccio, des Alsaciens à Strasbourg, etc.
Ce qu'ils veulent
Que réclament-ils ? Une loi qui donne à ces langues un cadre légal, pour une vraie politique publique en leur faveur.
Que pèsent-ils politiquement ? Ils avaient été 25 000 manifestants, l'année dernière, à Carcassonne. Élu de la Fédération régions et peuples solidaires (Europe Ecologie) au Conseil régional d'Aquitaine, David Grosclaude (Artix), très engagé dans l'organisation des précédents rassemblements occitans, considère que 60 000 personnes globalement réunies constituerait un succès. Surtout, que représentent-ils en termes de locuteurs, c'est-à-dire d'utilisateurs plus ou moins habituels de la langue ? Une étude du Conseil régional et des cinq départements d'Aquitaine (2008) a montré que 12 % des Béarnais et habitants de la Gascogne maritime (Bayonne, Bidache, etc.) parlent l'occitan couramment, ou suffisamment pour tenir une conversation courante.
Attachés à la « lenga noste »
Cependant, dans les Pyrénées-Atlantiques (hors Pays Basque), 52 % des personnes interrogées déclarent être tout à fait attachées (20 %) ou plutôt attachées (32 %) à la langue du pays, dite « lenga noste » ou encore « lenga mairana ».
Plus : 78 % considèrent que l'apprentissage de l'occitan est un « signe d'ouverture » (contre 13 % « un signe de repli »). Et le consens est massif (82 %) quant au bien-fondé d'actions en faveur de la langue à mener par les collectivités publiques.
Mais la réalité est celle-ci, pour le seul enseignement primaire : en Béarn, 458 écoliers du public sont scolarisés en classes bilingues (2,6 % des effectifs). Auxquels s'ajoutent 340 élèves « immergés » (chiffres rentrée 2011) dans les écoles associatives calandreta. Et une poignée dans le privé (Igon).
À Toulouse, le cortège (14 h) reliera la place de l'Europe à la place du Capitole. Plusieurs cars sont organisés au départ du Béarn.
(1) Renseignements sur : 2012@manifestarperloccitan.com et aux 05 34 44 97 11 / 06 21 75 33 81.
17/02/2012
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06/04/2011
signalisation bilingue Occitan béarnais dans l'agglomération de Pau
La Crida entà la Lenga Nosta se réjouit de la mise en place des premiers panneaux de signalisation bilingue dans l'agglomération de Pau. Nous espérons qu'ils seront nombreux et que progressivement cette signalétique sera la norme. Que l'occitan (dans sa forme béarnaise) soit visible ne peut que participer à son développement.
C'est une demande que nous avions formulée il y a déjà longtemps et nous sommes heureux d'avoir été entendus. Ces premiers panneaux sont un signe très positif. Ils montrent que Pau prend en charge, jusque dans sa dimension linguistique, son rôle de capitale du Béarn.
Pau et le Béarn ont vu naître des initiatives déterminantes pour l'avenir de la langue occitane depuis quarante ans. Avec celle-ci c'est un pas de plus qui est fait. Nous félicitons tous les élus de l'agglomération et particulièrement Madame la Présidente.
Nous sommes convaincus que d'autres collectivités suivront, en Béarn, en Aquitaine et au-delà dans toutes les régions de langue occitane.
23/02/2011
Le Sénat met fin à la guerre des panneaux occitans
« Les panneaux réglementaires d'entrée ou de sortie d'agglomération apposés en langue française sur la voie publique peuvent être complétés du nom de cette agglomération en langue régionale ».
C'est en ces termes simples que la Loi du 4 août 1994 relative à l'utilisation de la langue française a été précisée. Le nouvel alinéa rédigé et proposé par le sénateur socialiste de l'Aude, Roland Courteau, n'a souffert d'aucune contestation de la part des élus de la haute chambre. Ils se sont prononcés à l'unanimité moins une voix (contre). Aucun amendement n'est venu modifier voire affaiblir le nouveau dispositif législatif.
« C'est un patrimoine humain, culturel, qui est très fragile, très menacé et qu'il nous faut donc protéger. Car si nous ne réagissons pas, selon certaines études, 50 % des langues régionales auront disparu d'ici cinquante ans. Oui, il y a des régions à forte identité », a indiqué l'élu audois qui s'était élevé à l'automne dernier contre la condamnation par le tribunal administratif de Montpellier de la ville de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault) qui avait affiché son nom sur les panneaux en occitan.
« C'est un jour important et une véritable avancée pour les défenseurs de la langue occitane. Nous allons maintenant saisir l'Assemblée nationale afin que les députés puissent se prononcer rapidement », explique de son côté Noël Ségura le maire de Villeneuve, qui avait refusé de « déboulonner l'occitan » aux portes de sa ville.
Depuis deux panneaux de Villeneuve, érigés au rang de symbole de la cause occitane, ont été volés. Mais ils seront remplacés prochainement.
C'est en ces termes simples que la Loi du 4 août 1994 relative à l'utilisation de la langue française a été précisée. Le nouvel alinéa rédigé et proposé par le sénateur socialiste de l'Aude, Roland Courteau, n'a souffert d'aucune contestation de la part des élus de la haute chambre. Ils se sont prononcés à l'unanimité moins une voix (contre). Aucun amendement n'est venu modifier voire affaiblir le nouveau dispositif législatif.
« C'est un patrimoine humain, culturel, qui est très fragile, très menacé et qu'il nous faut donc protéger. Car si nous ne réagissons pas, selon certaines études, 50 % des langues régionales auront disparu d'ici cinquante ans. Oui, il y a des régions à forte identité », a indiqué l'élu audois qui s'était élevé à l'automne dernier contre la condamnation par le tribunal administratif de Montpellier de la ville de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault) qui avait affiché son nom sur les panneaux en occitan.
« C'est un jour important et une véritable avancée pour les défenseurs de la langue occitane. Nous allons maintenant saisir l'Assemblée nationale afin que les députés puissent se prononcer rapidement », explique de son côté Noël Ségura le maire de Villeneuve, qui avait refusé de « déboulonner l'occitan » aux portes de sa ville.
Depuis deux panneaux de Villeneuve, érigés au rang de symbole de la cause occitane, ont été volés. Mais ils seront remplacés prochainement.
26/01/2011
Un nouveau souffle pour l'enseignement de l'occitan
Précurseur depuis 2004 en inscrivant l'occitan -comme le basque- dans les priorités de l'action publique, le conseil général a reconduit hier ce partenariat avec l'Etat.
«Je souhaite redonner du souffle au développement de l'enseignement de la langue occitane». Jean-Louis Nembrini, recteur de l'académie de Bordeaux, qui a signé hier matin au Parlement de Navarre une nouvelle convention entre l'Education nationale et le département, s'est également exprimé en tant qu'historien pour rappeler que le français a dû aussi s'appuyer sur la langue régionale pour rayonner dans le sud du Pays.
Entourée notamment de Max Brisson, élu cantonal de Biarritz, en charge de l'Education et président de l'office public de la langue basque, et de Bernard Dupont, son collègue d'Arzacq, délégué à la langue et à la culture béarnaise-gasconne-occitane, Juliette Séguéla a souligné le caractère «exceptionnel et historique» de cette démarche du conseil général, en 2004, au coude à coude avec les acteurs associatifs, en faveur des deux langues.
La convention avec l'Euskara a été reconduite le 21 décembre à Bayonne. La vice-présidente de l'assemblée départementale s'est félicitée de ce pari relevé avec l'Education nationale «pour que l'occitan ne soit pas une survivance, mais prenne toute sa place au coeur de notre identité».
De très bons résultats
Cette politique inspirée par le souci de défendre les langues régionales, «afin de pérenniser la diversité culturelle du patrimoine» a donné d'excellents résultats en six ans. Le chemin parcouru est remarquable, comme l'a précisé Bernard Dupont qui a fait valoir toutefois, au passage, la spécificité béarnaise et gasconne de l'idiome local. Ce qui du reste ne vise pas à faire de l'ombre à la sensibilité occitane. Les postes d'enseignant sont passés de 26 à 41. On compte huit classes bilingues, 8 calendretas sur 9 sites et un collège installé dans les anciens locaux de Jean Monnet. L'itinérance a été renforcée. Les cours pour adultes intensifiés. A noter encore les soutiens du Capoc (centre d'animation pédagogique en occitan) dépendant du CDDP, des différents acteurs associatifs, des radios locales et autres supports médiatiques...
L'enveloppe départementale, comme pour l'euskara, a augmenté de 30% -soit un million d'euro pour l'occitan. L'enseignement de la langue en collège est l'un des enjeux majeurs fixés jusqu'en 2016.
«Je souhaite redonner du souffle au développement de l'enseignement de la langue occitane». Jean-Louis Nembrini, recteur de l'académie de Bordeaux, qui a signé hier matin au Parlement de Navarre une nouvelle convention entre l'Education nationale et le département, s'est également exprimé en tant qu'historien pour rappeler que le français a dû aussi s'appuyer sur la langue régionale pour rayonner dans le sud du Pays.
Entourée notamment de Max Brisson, élu cantonal de Biarritz, en charge de l'Education et président de l'office public de la langue basque, et de Bernard Dupont, son collègue d'Arzacq, délégué à la langue et à la culture béarnaise-gasconne-occitane, Juliette Séguéla a souligné le caractère «exceptionnel et historique» de cette démarche du conseil général, en 2004, au coude à coude avec les acteurs associatifs, en faveur des deux langues.
La convention avec l'Euskara a été reconduite le 21 décembre à Bayonne. La vice-présidente de l'assemblée départementale s'est félicitée de ce pari relevé avec l'Education nationale «pour que l'occitan ne soit pas une survivance, mais prenne toute sa place au coeur de notre identité».
De très bons résultats
Cette politique inspirée par le souci de défendre les langues régionales, «afin de pérenniser la diversité culturelle du patrimoine» a donné d'excellents résultats en six ans. Le chemin parcouru est remarquable, comme l'a précisé Bernard Dupont qui a fait valoir toutefois, au passage, la spécificité béarnaise et gasconne de l'idiome local. Ce qui du reste ne vise pas à faire de l'ombre à la sensibilité occitane. Les postes d'enseignant sont passés de 26 à 41. On compte huit classes bilingues, 8 calendretas sur 9 sites et un collège installé dans les anciens locaux de Jean Monnet. L'itinérance a été renforcée. Les cours pour adultes intensifiés. A noter encore les soutiens du Capoc (centre d'animation pédagogique en occitan) dépendant du CDDP, des différents acteurs associatifs, des radios locales et autres supports médiatiques...
L'enveloppe départementale, comme pour l'euskara, a augmenté de 30% -soit un million d'euro pour l'occitan. L'enseignement de la langue en collège est l'un des enjeux majeurs fixés jusqu'en 2016.
17/01/2011
Orthez: la calandreta séduit de plus en plus les familles
Alors que la semaine de la langue débute samedi, la pratique de l'occitan se développe. Exemple à la calandreta qui connaît un relatif engouement et nourrit plusieurs projets.
Si une semaine est dédiée à la langue et débute dans quelques jours (du 22 au 30 janvier), force est de constater que les efforts pour développer l'occitan portent leurs fruits dans la durée. Exemple à la calandreta, boulevard Charles de Gaulle. L'école primaire bilingue en occitan ne s'est jamais aussi bien portée.
Depuis trois ans, elle maintient des effectifs à 40 élèves. « Nous sommes restés très longtemps autour de 30. A la rentrée prochaine, nous souhaitons dépasser les 40, pourquoi pas ? » sourit le directeur Georges Lamarlère, qui entretient au sein de cette structure un esprit d'ouverture et de dynamisme. De plus en plus de parents manifesteraient, auprès du directeur, un engouement pour la langue occitane et souhaiteraient que leur enfant l'apprenne.
Les nouvelles technologies ne seraient pas pour rien dans cette attractivité. « Nous faisons vivre l'école à travers le site internet. Il y a les sorties pédagogiques, productions d'écrit, projets. C'est un outil de communication qui nous aide positivement. La proximité avec le quartier, soyons honnête, n'est pas étrangère à notre fréquentation. 50 % des enfants proviennent du secteur. Les parents sont ensuite convaincus par l'intérêt pédagogique, et ils continuent avec nous », admet le directeur.
Une vitalité qui se traduit par un investissement lors de la Semaine de la langue occitane. Deux classes à multiniveaux, encadrées par deux enseignants, préparent actuellement l'événement. En pleine répétition de théâtre et danse avec Jean-Michel Dordeins, enseignant itinérant en occitan, les élèves, petits et grands, seront intégrés naturellement à la manifestation. George Lamarlère considère la Semaine de la langue comme une « vitrine importante dans le sens où l'on est visible. La langue ne se confine pas à l'école. Elle évolue durant une semaine de manière différente, elle existe ailleurs. Pour les enfants, c'est riche d'enseignements », estime le directeur.
Si une semaine est dédiée à la langue et débute dans quelques jours (du 22 au 30 janvier), force est de constater que les efforts pour développer l'occitan portent leurs fruits dans la durée. Exemple à la calandreta, boulevard Charles de Gaulle. L'école primaire bilingue en occitan ne s'est jamais aussi bien portée.
Depuis trois ans, elle maintient des effectifs à 40 élèves. « Nous sommes restés très longtemps autour de 30. A la rentrée prochaine, nous souhaitons dépasser les 40, pourquoi pas ? » sourit le directeur Georges Lamarlère, qui entretient au sein de cette structure un esprit d'ouverture et de dynamisme. De plus en plus de parents manifesteraient, auprès du directeur, un engouement pour la langue occitane et souhaiteraient que leur enfant l'apprenne.
Les nouvelles technologies ne seraient pas pour rien dans cette attractivité. « Nous faisons vivre l'école à travers le site internet. Il y a les sorties pédagogiques, productions d'écrit, projets. C'est un outil de communication qui nous aide positivement. La proximité avec le quartier, soyons honnête, n'est pas étrangère à notre fréquentation. 50 % des enfants proviennent du secteur. Les parents sont ensuite convaincus par l'intérêt pédagogique, et ils continuent avec nous », admet le directeur.
Une vitalité qui se traduit par un investissement lors de la Semaine de la langue occitane. Deux classes à multiniveaux, encadrées par deux enseignants, préparent actuellement l'événement. En pleine répétition de théâtre et danse avec Jean-Michel Dordeins, enseignant itinérant en occitan, les élèves, petits et grands, seront intégrés naturellement à la manifestation. George Lamarlère considère la Semaine de la langue comme une « vitrine importante dans le sens où l'on est visible. La langue ne se confine pas à l'école. Elle évolue durant une semaine de manière différente, elle existe ailleurs. Pour les enfants, c'est riche d'enseignements », estime le directeur.
24/12/2010
L'occitan va faire son entrée à l'école à billère
Les élus réunis en Conseil municipal ce mercredi 22 décembre. Tous ont été votés à l'unanimité, même le dernier dossier qui aurait pu plomber l'ambiance en cette veille de Noël.
Autre bonne nouvelle : la création, dès septembre 2011, d'un site bilingue occitan à l'école Lalanne. Le maire, qui multiplie les gestes pour promouvoir le patrimoine local sous toutes ses formes, a donné son accord à l'Inspection académique et au Conseil général pour accueillir cette classe qui sera ouverte à tous les enfants, qu'ils soient ou non de Billère. Toute la publicité sera faite pour réussir cette première, s'agissant d'une école publique et non privée ou avec un fonctionnement associatif comme le sont les calendretas. Chacun espère avoir là une réponse au danger de disparition de la langue occitane confirmé par le dernier état des lieux par la Région.
16/12/2010
Béarn Immatriculation automobile : un autocollant aux couleurs du Béarn
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http://www.bearn.net/autocollant-plaque/
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17/11/2010
L'Institut Gascons et Béarnais IBG interdit les panneaux Occitans
L'Institut Gascons et Béarnais IBG emboîtent le pas, ils assignent la municipalité de BILLERE (près de PAU) pour mettre en conformité avec la loi des panneaux règlementaires d’entrée ou de sortie d’agglomération de la ville.
http://www.mouvementrépublicaindesalutpublic.org/IMG/pdf/BA_c_arnais_et_Gascons.pdf
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